Liens transversaux de livre pour 2.5.2 Implementation considerations
Un prisonnier désigne une personne détenue dans un établissement de justice pénale ou un établissement correctionnel pendant l’enquête sur un crime, une personne en attente de jugement ou une personne condamnée. De plus, comme les personnes résidant dans un établissement correctionnel sont presque toujours en contact proche avec plusieurs autres détenus, il convient d’examiner les détenus qui ont été en contact proche avec toute personne résidant en prison qui reçoit un diagnostic de tuberculose (voir la Recommandation 4). Les personnes qui travaillent dans les prisons et autres établissements pénitentiaires présentent également un risque élevé d’exposition à la tuberculose et doivent aussi être éligibles au dépistage.
Au minimum, le dépistage dans les prisons et autres établissements pénitentiaires doit toujours inclure un dépistage lors de l’entrée d’une personne dans un établissement de détention, un dépistage annuel, et un dépistage lors de la libération afin de prévenir la réintroduction de la tuberculose dans la communauté élargie. Le traitement et le suivi après la libération doivent également être assurés.
Le dépistage dans les prisons doit être associé à des efforts visant à améliorer les conditions de vie et à mettre en place des mesures de lutte anti-infectieuse. Dans la mesure du possible, le dépistage de la tuberculose dans les prisons et autres établissements pénitentiaires doit être associé au dépistage d’autres maladies, dont le VIH, et à des activités de promotion de la santé destinées aux personnes vivant dans ces établissements. Au moment de commencer le dépistage, il est important de s’assurer que l’on dispose d’un traitement de haute qualité, d’une gestion efficace des cas et de mécanismes efficaces pour poursuivre le traitement après le transfert ou la libération. Pour les recommandations sur la prévention de la tuberculose dans les prisons et autres établissements pénitentiaires et les aspects opérationnels associés aux soins antituberculeux, voir le document de l’OMS intitulé Guidelines for the control of tuberculosis in prisons (29). Cependant, même si les pratiques de gestion de la tuberculose sont sous-optimales, un dépistage peut être entrepris pour évaluer la charge de la tuberculose non détectée chez les détenus afin de justifier le renforcement des services généraux de diagnostic et de traitement de la tuberculose, ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à améliorer la lutte anti-infectieuse et les conditions de vie. En plus du dépistage systématique, tout détenu qui présente des symptômes évocateurs de la tuberculose devrait avoir un accès facile à des tests de diagnostic. Les personnes identifiées par le dépistage et présumées atteintes de tuberculose-maladie chez qui une tuberculose active n’a pas été diagnostiquée doivent être informées de l’importance de consulter un médecin si les symptômes de la tuberculose persistent, apparaissent, réapparaissent ou s’aggravent.