Liens transversaux de livre pour 6.3.1. Background
Dans de nombreux pays où la charge de tuberculose est élevée, la majorité des cas manquants de personnes atteintes de tuberculose, y compris d’enfants, consultent au moins une fois des prestataires privés ou d’autres prestataires de soins non liés au secteur public (174). Le secteur privé est également un lieu de soins habituellement fréquenté par les enfants qui ont des maladies courantes, par exemple une toux, de la fièvre ou une diarrhée, en particulier dans les pays où le secteur privé représente une part importante de l’offre de soins (175). Dans ces pays, les personnes atteintes ou à risque de tuberculose ont peu de chances d’accéder à des services antituberculeux de qualité si le PNT ne fait pas participer le secteur privé dans son ensemble.
La Feuille de route pour mettre fin à la tuberculose de l’enfant et de l’adolescent de l’OMS publiée en 2018 souligne la nécessité de favoriser des partenariats fonctionnels en vue d’optimiser les soins antituberculeux, y compris avec le secteur privé (5). Le secteur privé des soins de santé constitue un point d’entrée pour les soins et le traitement de la tuberculose, y compris pour les enfants, les adolescents et leurs familles (174-176). Par conséquent, les PNT doivent faire appel aussi bien au secteur public qu’au secteur privé, et ce d’autant plus que les pays intensifient leurs efforts pour atteindre la couverture sanitaire universelle.